Jonathan Livingston le Goéland…

Je partage avec vous ce livre que j'aime beaucoup, que j'ai lu plusieurs fois et qui m'a toujours inspiré. Il m'a d'ailleurs soufflé le nom de mon fils, Jonathan, il y à 30 ans déjà...

Ce livre de Richard Bach raconte l’histoire de Jonathan, un goéland qui recherche la perfection du vol, alors que ses congénères recherchent simplement leur nourriture sur les dépôts d’ordures ou dans le sillage des bateaux.

Bien entendu son comportement dérange, il est différentpourquoi ne te conduis tu pas comme un Goéland normal

Mais Jonathan n’est pas un goéland comme les autres, il cherche la perfection, la liberté… il sera banni de son clan pour cela mais il aura l’occasion de transmettre son savoir dans d’autres colonies et de faire école. Jonathan va faire des disciples… et sera appelé Fils du grand Goéland…

Ce récit symbolique est extraordinaire par sa simplicité et par le contenu qu’il renferme. Richard Bach nous donne accès à quelques enseignements fondamentaux de sagesse atemporelle et universelle avec une histoire simple et accessible.

Ce goéland, Jonathan, symbolise l’homme en quête de sagesse.

Dans le cadre du développement personnel, cela peut nous inspirer pour aller à la rencontre de nos rêves. Oser sortir de la zone de confort et affronter les peurs et l'inconnu. Tout cela pour acquérir plus de liberté intérieure et de confiance en soi.

C’est un livre que je vous conseille vivement. Il se lit très vite mais sa richesse est durable dans le coeur et l'âme.

Quelques passages inspirateurs. Édition J’ai Lu, 1973

Plus Jonathan apprenait à pratiquer la bonté, plus il s'appliquait à comprendre la nature de l'amour, plus profond était son besoin de retourner sur la Terre. Car, en dépit de son passé solitaire, Jonathan le Goéland était un apôtre-né et, pour lui, démontrer l'Amour, c’était, transmettre à un goéland trébuchant dans la solitude un peu de cette vérité que lui, Jonathan, avait découverte. (p 80)

Jonathan essaie de transmettre ce qu’il sait à Fletcher un autre goéland rebelle qu’il a rencontré

Comment se fait-il, fit observer Jonathan, rêveur, que la chose la plus difficile au monde soit de convaincre un oiseau de ce qu'il est libre et de ce qu'il peut s'en convaincre aisément s'il consacre une partie de son temps à s'y exercer ? Pourquoi faut-il que cela soit si difficile? (p 118)

Fletcher a bien compris les leçons de son maître, le voici à présent dans le rôle de celui qui enseigne.

Et encore qu'il s'efforçât de se donner l'air sévère qu'il convient à un moniteur de prendre en présence d'élèves, Fletcher le Goéland les vit tout à coup, l'espace d'un instant, tels qu'ils étaient et ce ne fut point de l'affection mais un amour profond qu'il ressentit pour eux. « Tu as raison, Jonathan, il n'y a pas de limites », se dit-il avec le sourire.

C'est ainsi que Fletcher s'engagea sur la route qui menait à la sagesse. (p 124 et fin)